On ne peut pas dire que la boutique des Xing Yuan, petit couple asiatique partageant à eux deux bien 140 ans au moins, soit d'ordinaire chaleureuse ou que son atmosphère soit d'un quelconque synonyme. Pas de tapisserie ou de revêtement particulier, pas de musique d'ambiance, pas de petits joujoux à la grosse tête qui gigote, pas de sourire accueillant de la part des propriétaires, bref, une échoppe austère et indigente comme tant d'autres dans le quartier.
Mais, cette fois-ci, quelque chose sonnait différent. L'atmosphère était glaciale, plus que pesant, et, le panneau devant la porte d'entrée de l'atelier ouvert " 24/24 - 7/7, don't smoke or fuck off " dévoilait l'écriteau " fermé ".
- Vous êtes en retard. Je pensais que le boss avait été clair sur le sujet.
Godeke était calme, comme si cette situation lui était habituelle, familière. Sa simple présence imposait le respect et le silence à ses deux clients. Sa stature d'armoire à glace et les deux crapules armées de pistolets-mitrailleurs automatiques derrière aidaient bien sûr, mais peut être était-ce là qu'un simple détail.
- Hennig.
Lança t-il simplement par dessus son épaule. L'homme de main, un petit gaillard à la calvitie prononcée, s'écorcha d'un sourire dévoilant des dents éparses et noirâtres. Il monta immédiatement à l'étage, n'ayant besoin d'aucune autre directive pour comprendre son devoir.
- Pitié... Pitié monsieur Godeke, pitié ! La crise s'emparer du quartier, nous avoir deux fois moins clients depuis que les Navajas être là !
Godeke secoua la tête, la mine désolée à l'écoute de monsieur Xing Yuan.
- Le Boss a toujours été bon, généreux avec vous. N'est-ce pas ? Et vous vous permettez de lui faire défaut, de procrastiner. N'avez-vous donc aucun remord ? Je dirais même, aucun respect ni gratitude à son égard ? N'avez-vous plus peur de lui ?
- Nous avoir toujours payé monsieur Godeke, toujours ! Deux semaines, nous demander juste deux semaines et Boss avoir l'impôt ! Pitié !
Hennig choisit cet instant pour refaire surface, une petite gamine, elle aussi asiatique, bâillonnée et maintenue sous son bras comme un sac de patates.
- Vous avez une semaine.
Mais, cette fois-ci, quelque chose sonnait différent. L'atmosphère était glaciale, plus que pesant, et, le panneau devant la porte d'entrée de l'atelier ouvert " 24/24 - 7/7, don't smoke or fuck off " dévoilait l'écriteau " fermé ".
- Vous êtes en retard. Je pensais que le boss avait été clair sur le sujet.
Godeke était calme, comme si cette situation lui était habituelle, familière. Sa simple présence imposait le respect et le silence à ses deux clients. Sa stature d'armoire à glace et les deux crapules armées de pistolets-mitrailleurs automatiques derrière aidaient bien sûr, mais peut être était-ce là qu'un simple détail.
- Hennig.
Lança t-il simplement par dessus son épaule. L'homme de main, un petit gaillard à la calvitie prononcée, s'écorcha d'un sourire dévoilant des dents éparses et noirâtres. Il monta immédiatement à l'étage, n'ayant besoin d'aucune autre directive pour comprendre son devoir.
- Pitié... Pitié monsieur Godeke, pitié ! La crise s'emparer du quartier, nous avoir deux fois moins clients depuis que les Navajas être là !
Godeke secoua la tête, la mine désolée à l'écoute de monsieur Xing Yuan.
- Le Boss a toujours été bon, généreux avec vous. N'est-ce pas ? Et vous vous permettez de lui faire défaut, de procrastiner. N'avez-vous donc aucun remord ? Je dirais même, aucun respect ni gratitude à son égard ? N'avez-vous plus peur de lui ?
- Nous avoir toujours payé monsieur Godeke, toujours ! Deux semaines, nous demander juste deux semaines et Boss avoir l'impôt ! Pitié !
Hennig choisit cet instant pour refaire surface, une petite gamine, elle aussi asiatique, bâillonnée et maintenue sous son bras comme un sac de patates.
- Vous avez une semaine.